
La palette
Sa palette est d’un grand soutien pour le peintre ! Il a mis parfois des années à la choisir ! J’ aime ma palette, toujours bien organisée. Je cherche mes mélanges sur d’autres supports afin de ne pas la salir !
J’ aime l’odeur de la peinture à l’huile, cette odeur âcre qui, pour moi, doit être celle de l’ ambre gris, cette substance vomie par les cachalots, recrachée par la mer et vendue à prix d’or pour fixer les parfums de luxe … la peinture à l’huile, elle, fixe l’imaginaire sur la toile !
Les « artefact »
L’ Homme préhistorique n’avait pas suivi les cours des Beaux-Arts mais il observait longuement les animaux. C’ était vital pour lui d’avoir une connaissance parfaite de la bête.
Il s’en souvenait complètement, la « possédait » et quand il arrivait dans la grotte, éclairé par une torche, la lumière rasante lui rappelait des formes connues … il n’avait plus qu’à laisser libre cours à son imagination !
Parfois, dans mon atelier, je me sens très proche de l’Homme de Cro-Magnon quand j’applique la peinture avec mes doigts !Je m’autorise cette pratique depuis que j’ai appris que Léonard de Vinci lissait ses peintures avec le pouce !
Les plus beaux exemples de peintures anciennes nous attendent sur les parois des grottes depuis plus de 30 000 ans. L’ homme de cette époque s’intéressait beaucoup plus aux animaux qu’aux humains car on en trouve peu de représentations humaines.
Les Venus Callipyges, de par leur disproportion anatomique, nous indiquent bien leur principal centre d’intérêt ! La peinture continua son évolution en même temps que l’Homme. Elle était destinée aux rois et à leur cour, portraits et scènes de batailles fleurissaient sur les murs des châteaux.
Puis vint le Moyen-Âge où les riches négociants et armateurs d’Amsterdam et de Venise, les puissants du moment, permirent aux peintres de vivre honorablement de leur art … ces écus sonnants ont permis de faire vivre Rembrandt, Léonard de Vinci et Michel Ange et tant d’autres !